• Il est évident que lorsqu'on offre un bijou en or pour la st Valentin, ou pour tout  autre occasion d'ailleurs, il ne nous vient pas en tête que ce bijou est peut-être source de grave pollution à la fois pour notre planète, et également pour l'être humain... Comme quoi, il faut s'informer, et ne pas vivre reclus sur nous même dans notre petit confort européen (pour certains j'entends...) ! Sûrement bien plus facile à dire qu'à faire, mais ça commence par de petites lectures ...

     
    Orpaillage Illegal

    Savez-vous d’où proviennent ces magnifiques bijoux en or que vous rêvez d'offrir ou de recevoir pour la Saint-Valentin ? A quelques jours de la fête des amoureux, le WWF souhaite rappeler les origines trop souvent douteuses de ce métal précieux et alerter sur les conséquences tant écologiques que sanitaires d'une extraction illégale de l'or, systématiquement chargée de mercure.

     

    Les ravages de l’orpaillage illégal en Guyane

    La Guyane subit depuis plusieurs années une nouvelle ruée vers l’or, aux effets dévastateurs : destruction durable des forêts primaires et des cours d’eau, pollution au mercure qui pose de graves problèmes de santé publique, généralisation de l’insécurité et de divers trafics (armes, drogues, prostitution, etc.), etc. La liste est longue !

    Mercure

    L’or illégal nuit gravement à la santé humaine

    Utilisé par les orpailleurs clandestins pour extraire l’or, le mercure, pourtant interdit depuis 2006, est un poison très toxique qui s’accumule dans les cours d’eau et contamine toute la chaîne alimentaire, des poissons jusqu’à l’homme. Les populations autochtones de Guyane en sont les premières victimes sanitaires, à tel point que sur le Haut-Maroni, 84% des personnes dépassent la valeur limite fixée par l’OMS en 2005.

     

    Source : WWF-France


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  • Un véritable drame se joue actuellement sous nos yeux, celui des océans qui meurent un peu plus chaque jour.

    L'important est peut-être de nourir tout le monde, mais pas à n'importe quel prix !

    Les chalutiers qui pêchent de façon intensive en ne respectant pas la mer n'ont pas compris que cette optique ne peut être envisagée qu'à moyen, et même court terme !

    Lorsqu'on aura dévasté les fonds marins, et qu'il n'y aura plus de poisson, alors il n'y aura plus de pêcheurs, comme le dit si justement l'article de Greenpeace ci-dessous !

    Alors, réfléchissons et tournons nous davantage vers la vente des poissons provenant des pêcheurs artisanaux côtiers. Bien sur, ces produits sont plus chers que ceux des pêches industrielles destructrices, car on les paie à leur juste prix, mais il nous faut apprendre à payer notre nourriture à sa vraie valeur, avant de n'avoir plus rien du tout à mettre dans notre assiette ...

      

      

     

     Depuis plusieurs mois, Greenpeace mène campagne contre la pêche profonde.

    Mercredi après-midi, s’élançant depuis l’Arctic Sunrise qui navigue au large de l’Irlande, les militants de Greenpeace ont symboliquement barré la route d’un chalutier, le Pierre Jacques Matigny, propriété de la Scapêche, la flotte d’Intermarché.

     

     

     

     La France est un des principaux pays pêcheurs en Europe, derrière l’Espagne. Sa flotte de chalutiers profonds se monte à 25 bateaux, dont 7 appartiennent à la Scapêche, la flotte d’Intermarché, responsable de 60% des prises françaises en pêche profonde. Une poignée de bateaux puissants fait donc d’énormes dégâts. Ils représentent 84 emplois directs, qui n’ont pas d’avenir : sans poissons, plus de pêcheurs !

     


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    Consommateurs, vous êtes ce que vous mangez. Et vous forgez le monde de demain par ce que vous achetez !



    Food, Inc. est un film documentaire de Robert Kenner.
    Le documentaire examine l'industrie agroalimentaire aux États-Unis et conclut que la viande et les légumes produits par ces entreprises sont bon marché, mais il sont également malsains et nuisibles pour l'environnement.
    Le documentaire est raconté par Michael Pollan et Eric Schlosser, deux critiques de longue date du système agroindustriel. Aux États-Unis, le documentaire a été
    victime d'une forte campagne de dénigrement par les grandes entreprises agroalimentaires.


      La première partie du documentaire examine la production industrielle de viande (poulet, boeuf et porc).

      La seconde partie se penche sur la production industrielle de céréales et de légumes (haricots, mais surtout maïs et soja).

      La troisième et dernière partie présente

                 * la puissance économique et juridique des grandes entreprises agroalimentaires, dont la fonction repose sur l'approvisionnement en produits alimentaires bon marché, mais contaminés,

                 * l'utilisation massive de produits chimiques à base de pétrole (pesticides et engrais),

                 * la promotion de mauvaises habitudes alimentaires.


    La plus grande qualité de ce film est de procéder à une synthèse particulièrement complète de la situation en prenant en considération tous les aspects de l'industrie alimentaire actuelle des états-unis, et toutes les incidences sur la santé des citoyens. 


    Colette Roos, journaliste à Rue89 et France Inter, a écrit au sujet du film :

    « Un monde où élever des vaches au pré serait un acte de résistance. Où l'on tuerait, dans un abattoir gargantuesque, 30.000 porcs par jour. Où il serait plus difficile d'obtenir le droit de visiter une usine de steaks qu'une centrale atomique. Où se faire servir un hamburger coûterait moins cher qu'acheter une pomme. Où les poulets, élevés dans le noir et engraissés trop vite, ne pourraient plus tenir sur leurs pattes. Un monde où la nourriture rendrait malade et où il serait impossible de savoir de quoi elle est faite.

    Ce monde, c'est celui que les chaînes de fast-food et, derrière elles, les industriels de l'agroalimentaire ont façonné. C'est celui que le documentariste Robert Kenner a choisi de montrer dans son film à charge, Food, inc.
    Les acteurs principaux ? Mc Donald's ou Monsanto, mais aussi Tyson, IBP ou Smithfield, transformateurs de viande qui contrôlent des millions de bêtes et décident du sort de fermiers désespérés et surendettés. Face à ces entreprises qui ruinent l'environnement autant que la santé de leurs clients, nul salut à attendre des instances de régulation américaines, infiltrées par d'ex-cadres de l'agroalimentaire.

    Le seul mode d'action possible ? S'informer pour comprendre pourquoi les calories les moins chères à l'achat sont aussi les plus coûteuses pour la planète, les humains et les animaux qu'ils exploitent. Un avertissement adressé à ses compatriotes, mais aussi valable ici, où des lobbies travaillent à affaiblir la règlementation européenne et des entreprises, à s'approprier le vivant. »

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    Source : Salon Marjolaine



    -    Sortie au cinéma le 2 décembre 2009


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