• Si notre planète avait la taille d'une orange, l'épaisseur de l'atmosphère serait à peu près celle de son papier d'emballage. C'est dire l'extrême finesse de cette couche qui conditionne la vie sur Terre. Protection conre les météorites et filtre des rayons ultraviolets du Soleil, l'atmosphère absorbe la chaleur et stabilise la température. Son oxygène est vital pour la plupart des organismes terrestres.
    Les activités humaines rejettent des polluants gazeux toxiques, dont certains détruisent la couche d'ozone et augmentent l'effet de serre, provoquant un réchauffement planètaire global.

    Le réchauffement climatique se fait principalement sentir sur le cycle de l'eau. En 2050, les tempêtes tropicales seront plus nombreuses, les calottes glacières des pôles fondront. L'élévation du niveau des mers menacera les zones côtières les plus fragiles. Si certaines régions (Europe du Nord par ex.) connaitront plus de pluies, d'autres (Afrique) devraient davantage souffrir de la sécheresse.

    Pourtant, aujourd'hui, la communauté scientifique regroupée au sein du Groupement Intergouvernemental d'Etudes sur le changement climatique (GIEC) tente de formaliser les risques induits pour un réchauffement global de la température terrestre. L'air des villes est désormais mesuré en temps réel, et les pics de pollution peuvent ainsi être anticipés. Ces progrès scientifiques permettent de quantifier le risque auquel fait face l'humanité, mais ils n'offrent pas de solution miracle : en effet, le seul moyen de sauver l'atmosphère est de réduire les émissions dues aux activités humaines. L'homme doit donc inventer et utiliser de nouveaux procédés de fabrication, des matériaux plus performant, des moyens de transport innovants, qui concilient développement et environnement.

    source : "risques écologiques" Loïc Chauveau

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