• Le développement durable

    Qu’est-ce que le développement durable ?

     

     

     « Le développement durable a été défini comme “le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs” par le rapport Brundtland (du nom du Premier ministre de Norvège), publié en 1987. Le processus vise à concilier l’écologique, l’économique et le social, en établissant une sorte de cercle “vertueux” entre ces trois piliers.

    Ce concept est au cœur d’un nouveau projet de société permettant de remédier aux excès et aux dysfonctionnements d’un mode de développement dont les limites ont été fortement dénoncées dès le début des années 1970. Les effets de l’industrialisation (production de déchets en masse, pollutions, etc.) apparaissent alors et la désertification, la déforestation, le “trou” dans la couche d’ozone constituent, une décennie plus tard, de nouvelles sources d’inquiétude, bientôt suivies par l’érosion de la biodiversité et le réchauffement climatique.

    Dans le même temps, on constate que les politiques économiques de la seconde moitié du XXe siècle n’ont guère amélioré la situation des plus pauvres. Les inégalités se sont même creusées, ce qui pose la question de la croissance et du développement.

    Popularisé par le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992, le développement durable s’est affirmé comme un concept à la mode. En France, il a acquis une place importante, dont témoignent l’instauration d’un ministère de l’Ecologie et du Développement durable, ainsi que la participation active du président de la République au Sommet de Johannesburg en 2002.

     Le développement durable est désormais une préoccupation des Etats, des régions et des communes, il entre aussi dans les stratégies des sociétés industrielles et des acteurs du secteur tertiaire.

    La notion est également devenue objet d’enseignement, de l’école primaire au  lycée. Les médias s'en sont emparés, les publications sur le sujet sont nombreuses, émanant d’économistes, d’urbanistes, de politistes, de juristes, d’aménageurs ou de géographes.

    Le développement durable, qui se veut une nouvelle manière de penser le monde et de le “gérer”, qui tente d’apporter des réponses aux inquiétudes relatives à la planète, renvoie en réalité à de très nombreuses questions. Néanmoins, en dépit du flou conceptuel et politique qui entoure cette notion, en dépit des doutes sur les instruments à adopter pour sa mise en pratique, de la difficulté d’articulation et de définition des échelles pertinentes à sa mise en œuvre, malgré la multitude d’acteurs et la prégnance des conflits qui caractérisent leurs relations, le développement durable a acquis une dimension mondiale dont il est nécessaire de souligner l’intérêt comme les contradictions ».

     

     

    Source : Gérard Granier, Yvette Veyret, Développement durable, quels enjeux géographiques ?, Documentation photographique n° 8053, 2006.

     


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  • Pour préserver tout ça !



    La nature a élaboré des mécanismes complexes d'organisation de la matière et des milieux. C'est cet équilibre qui constitue notre écosystème et qui permet ainsi la vie. Cet équilibre est fragile, et il nous faut absolument le préserver, il en va de la survie de notre planète et par là même de la race humaine.

    Autrefois nous pensions la Terre immense et ses ressources inépuisables. Cependant deux facteurs importants du monde moderne ont changé ces données : l'expansion démographique incessante à l'échelle planétaire et l'industrialisation, voire la mondialisation.

    C'est pourquoi l'action de l'homme sur son environnement est devenue majeure et inquiètante tout comme la vitesse avec laquelle nous consommons les ressources planétaires sans les renouveler  !

    Notre planètre est aujourd'hui menacée et touchée de plus d'un mal : effet de serre, pollution, sécheresse, pénurie d'eau, extinction des espèces, réchauffement climatique, déforestation, etc...

    Il est parfois difficile de discerner le vrai de la dramatisation, mais l'affluence de rapports montre bien le début d'une réelle prise de conscience collective ! Heureusement !

    Il est grand temps d'agir ! Pour nous, mais surtout pour la Terre, habitat des générations à venir qui sont notre futur, et par qui la race humaine pourra perdurer ...




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  • Indiens 1

    " J'ai serré la main à beaucoup d'ami, mais il y a des choses que je veux savoir et que pas un ne soit capable d'expliquer.
     
    Je ne peux pas comprendre comment un gouvernement qui envoie un homme combattre, comme il le fit avec le général Miles, peut ensuite rompre ses promesses. Un tel gouvernement à quelque chose de mauvais en lui. Je ne comprends pas pourquoi rien n'est fait pour mon Peuple.
     
    J'ai entendu discours après discours, mais rien n'est fait. Les bonnes paroles des blancs ne servent à rien s'il n'en sort pas quelque chose.
     
    Les paroles ne me rendent pas mes morts. Elles ne me rendent pas mon pays envahi aujourd'hui par les blancs. Elles ne protègent pas la tombe de mon père. Elles ne me rendent pas mes chevaux et mon bétail.
     
    Les bonnes paroles ne me rendent pas mes enfants. Les bonnes paroles ne changeront rien à la promesse de votre chef de guerre. Les bonnes paroles ne donnent pas bonne santé à mon Peuple, ne donneront pas à mes gens un lieu où ils puissent vivre en paix et prendre soin d'eux-mêmes.
     
    Je suis fatigué de vos discours qui ne débouchent sur rien. J'ai le coeur malade quand je me rappelle toutes les belles paroles et les promesses non tenues; il y a eu trop de paroles venant d'hommes blancs qui n'avaient pas droit à la parole. Trop de mauvaises interprétations ont été faites; trop souvent les hommes blancs se sont mépris sur les Indiens.
     
    Si l'homme blanc veut vivre en paix avec l'Indien, il n'est pas nécessaire de se quereller. Traitez tous les hommes pareillement.
     
    Donnez leurs à tous une chance égale de vivre et de croître.
     
    Vous pouvez aussi bien attendre des rivières qu'elles coulent à l'envers, qu'exiger de n'importe quel homme libre qu'il soit content d'être enfermé et que la liberté d'aller où bon lui semble lui soit refusée.
     
    Si vous attachez un cheval à un piquet, vous attendrez-vous à ce qu'il grossisse ?
     
    Si vous parquez un Indien dans un coin de Terre et que vous l'obligez à rester, il n'y sera pas heureux et il ne croîtra ni ne prospérera
     
    J'ai demandé à certains grands chefs blancs d'où ils tenaient le droit de dire à l'Indien qu'il resterait dans un endroit alors qu'il voit les hommes blancs aller où ils veulent.
     
    Ils ne peuvent pas répondre !
     
    Ce que je demande au gouvernement, c'est d'être traité comme tous les autres hommes sont traités. Si je ne peux pas aller dans mon propre foyer, donnez-moi un foyer où mon Peuple ne mourra pas si vite.
     
    Je sais que ma race doit changer. Nous ne pouvons rester tels que nous sommes à côté de l'homme blanc. Nous ne demandons qu'une chance égale de vivre comme tous les hommes vivent. Nous demandons à être reconnus comme des hommes. Nous demandons que la même loi soit appliquée pareillement à tous les hommes.  Si un Indien viole la loi, punissez-le par la loi - si un homme blanc viole la loi punissez-le aussi.
     
    Rendez-moi ma liberté, liberté de voyager, liberté de m'arrêter, liberté de travailler, liberté de faire du commerce là où je le choisis, liberté de suivre la religion de mes pères, liberté de penser et d'agir pour moi-même et j'obéirai à chaque loi ou je me soumettrai au châtiment ".
     
    Discours prononcé le 14 Javier 1879 devant le congrès par Chef Joseph de la tribu des Nez Percés.

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  • Le panda géant

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